Un constat …

« C’est pas votre argent qui fera mon bonheur » Zaz

A vous mes enfants, à mes amis, à vous tous,

Notre monde est malade, malade de cette course effrénée à la matière, malade de cette quête insatiable de « toujours plus », malade de ce qu’on en a fait … malade des compromis que l’on a acceptés.

Nous vivons dans un monde hypocrite, égoïste et violent. La société nous pousse vers toujours plus de replis sur soi, d’individualisme et de peur de l’autre.

Nos actions individuelles, souvent timide dans une société qui nous dicte notre conduite, manquent d’ambition.

Je refuse cette situation, je n’accepte pas l’indifférence, je ne veux pas vivre pour le dernier IPhone, ou pour partir en hôtel club 4 fois par an.

Il est temps pour moi, pour nous, de chercher nos chemins de traverse, de passer à l’action, de proposer un monde plus juste et plus durable. De ne plus vivre caché. Un monde ou le vivre ensemble, le moi, le nous, l’autre existe à part entière et à plus d’importance que nos matériels.

Un monde sans concession, sans artifice, un monde sans dogme, sans chaine ou tout est possible.

Un monde ou l’animal n’est pas exploité et maltraité (et je suis apiculteur !).

Un monde ou la malbouffe, l’alimentation morbide et destructrice qui nous rendent malade n’ont pas leur place.

Depuis plus de 20 ans, les abeilles et quelques ruches partagent ma vie et j’ai aujourd’hui la conviction que les abeilles iront mieux lorsque la société deviendra plus humaine et fraternelle.